La situation n’était déjà pas brillante à Hollywood après les crises successives du Covid, des grèves des scénaristes et des acteurs, des incendies récents et des fuites de productions… Voilà que Donald Trump en rajoute une couche dont tout le monde se serait bien passé ici : les taxes douanières. Alors que le président et ses comparses de Washington semblent follement amusés par leur partie de yo-yo tarifaire, à Hollywood, on rigole beaucoup moins.
D’abord, parce que la crise mondiale des Bourses met les studios – tous détenus par des multinationales cotées à Wall Street – dans un embarras considérable. Mais surtout, parce qu’ici, la réciprocité des échanges économiques fait vraiment peur… À Hollywood, les financiers des studios ne sont peut-être pas les gens les plus sympathiques du monde, mais ils sont un peu moins obtus que les économistes de la Maison-Blanche. Cela fait bien longtemps qu’on a compris que l’économie ne peut s’envisager qu’à l’échelle mondiale.
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Les blockbusters coûtent au minimum 200 millions de dollars à produire, et autant (voire plus) en frais de sortie et de promotion. Cela peut même aller beaucoup plus loin : Avengers: Endgame, par exemple, a coûté 356 millions de dollars, et le dernier Mission: Impossible – The Final Reckoning, qui sera bientôt à Cannes, a nécessité 400 millions de dollars. Et cela, sans compter les frais de distribution mondiale, qui peuvent atteindre […] Lire la suite