mercredi, décembre 31
Michel Platini, alors président de l’UEFA, et Nicolas Sarkozy, au Parc des Princes, à Paris, le 17 février 2015.

Tous deux sont liés par la passion commune du football. Michel Platini et Nicolas Sarkozy, nés la même année, en 1955, se connaissent depuis plusieurs décennies, et se sont longtemps tutoyés. Le « Qatargate » a, depuis, distendu ce lien et, en privé, Michel Platini ne décolère pas envers l’ex-chef de l’Etat, comme le démontrent des éléments judiciaires dont Le Monde a eu connaissance.

Dans le viseur des juges d’instruction chargés de l’information judiciaire ouverte pour « corruption » sur l’attribution de la Coupe du monde 2022 de football au Qatar – mais non poursuivis à ce stade et présumés innocents –, M. Platini et M. Sarkozy ne se sont croisés qu’à de rares occasions, en tribune, depuis que le premier a quitté l’Elysée, en mai 2012.

Les magistrats instructeurs cherchent à déterminer les raisons et les éventuelles contreparties qui ont conduit l’ex-président de l’Union des associations européennes de football (UEFA), d’abord favorable à la candidature des Etats-Unis, à faire volte-face et voter pour l’émirat gazier lors du scrutin d’attribution du tournoi, le 2 décembre 2010.

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