mercredi, décembre 31
Sepp Blatter, président de la FIFA, ouvre l’enveloppe annonçant que le Qatar accueillera la coupe du monde de football 2022, au siège de la FIFA, à Zurich, le 2 décembre 2010.

Quels membres votants du comité exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA) étaient au courant, avant le scrutin d’attribution du Mondial 2022 du 2 décembre 2010, qu’un bonus de 100 millions de dollars (85 millions d’euros) était proposé à la FIFA par la chaîne qatarie Al-Jazira Sport en cas de désignation de l’émirat comme pays hôte du tournoi ? C’est l’une des questions que se posent les juges d’instruction français chargés de l’information judiciaire pour corruption autour de l’obtention controversée de l’organisation du Mondial 2022 par l’émirat.

Dès 2019, le magistrat du Parquet national financier, Jean-Yves Lourgouilloux, a estimé que l’« offre » d’Al-Jazira « apparaît comme étant une violation évidente des propres règles anticorruption de la FIFA, qui interdisent à toutes entités en lien avec une candidature de présenter des offres financières en lien avec la procédure de candidature », et était « nécessairement connue de la FIFA et de ses membres ». Selon M. Lourgouilloux, ce contrat « tend à confirmer l’hypothèse que le Qatar a effectivement acheté le droit d’organiser la plus importante compétition sportive mondiale ».

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