À Gaza, les conséquences de la guerre sont catastrophiques. Le bilan dépasse désormais les 40 000 morts, et les destructions sont d’une ampleur impressionnante. Parmi les bâtiments détruits se trouvent des sites culturels et archéologiques d’une grande importance. Malgré les ravages, une partie du patrimoine palestinien a pu être mise à l’abri.
Avec notre correspondant dans la bande de Gaza, Rami Almeghari, et notre envoyée spéciale à Jérusalem, Murielle Paradon
Sous une immense tente au camp d’al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younès, des Gazaouis s’affairent à nettoyer les pièces de la collection du musée culturel d’al-Qarara. « C’est un récipient en pierre de 30 cm de diamètre qui vient du musée. Il remonte à 2 500 ans. On l’appelle Joroun, et il servait à écraser le grain », explique l’un des membres de l’équipe.
Plus de 3 000 pièces datant de plusieurs millénaires sont entreposées dans cette tente. Elles ont été mises à l’abri avant la destruction partielle du musée culturel d’al-Qarara en octobre dernier. Mohamed Abu Lihya, qui dirige une équipe de dix personnes, se consacre à la préservation de ce patrimoine. « Nous avons des pièces qui datent de 4 000 à 5 000 ans, comme cette tête de statue représentant le dieu de l’amour et de la paix », précise-t-il.
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