vendredi, octobre 11

Ce sera l’un des événements médiatiques les plus attendus de l’année prochaine en Amérique. Jeudi, un juge fédéral de Manhattan a fixé au 5 mai 2025 le début du procès de Sean « Diddy » Combs. Le rappeur et producteur américain, âgé de 54 ans, avait plaidé non coupable le mois dernier des chefs de trafic à des fins d’exploitation sexuelle et d’extorsion.

En arrivant à l’audience, Combs, dont la chute a été précipitée par la plainte au civil de son ex-compagne Cassie, a fait de grands sourires vers sa mère et ses enfants. « L’accusé va rester en détention », a tranché le juge Subramanian. Deux demandes de remise en liberté ont déjà été rejetées, et ses avocats n’en ont pas soumis de nouvelle dans l’immédiat. Sean Combs est notamment représenté par deux stars du barreau new-yorkais : Marc Agnifilo, qui a compté parmi ses clients le gourou de la secte NXIVM, Keith Raniere, et Alexandra Shapiro, qui avait défendu le « crypto king » Sam Bankman-Fried.

Des soirées « freak offs » au cœur de l’accusation

Les procureurs accusent « P. Diddy » d’avoir utilisé son empire et son label Bad Boy Entertainment pour exploiter des femmes et des travailleuses du sexe. Le rappeur, célèbre pour ses soirées blanches – auxquelles de nombreuses stars américaines tentent de faire oublier leur participation – organisait aussi des soirées surnommées des « freak off » par l’acte d’accusation. Il aurait eu recours, tel un prédateur sexuel violent, à des drogues pour soumettre ses victim […] Lire la suite

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