mardi, décembre 23

  • Cédric Jubillar est jugé jusqu’au 17 octobre pour « meurtre par conjoint ».
  • Il est soupçonné d’avoir tué sa femme Delphine Jubillar en décembre 2020.
  • Ce mardi à l’audience, il a de nouveau assuré qu’il était innocent dans cette affaire.

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La disparition de Delphine Jubillar

La famille ne l’a pas épargné. Sœur, frères, oncle, tante, cousines germaines… Ce mardi, au sixième jour d’audience du procès de Cédric Jubillar, jugé devant les assises du Tarn pour « meurtre par conjoint », les proches de Delphine Jubillar se sont succédé pendant plusieurs heures à la barre. 

Traité de « menteur », de « manipulateur », d’homme « violent », dans la matinée par Stéphanie, la sœur aînée de l’infirmière qui a aujourd’hui la garde de ses deux enfants, l’accusé a encaissé les critiques sans dire mot, mais en montrant une certaine agitation. C’est à la reprise de l’audience à 14 heures, avant d’entendre le reste de la famille qui s’est constituée partie civile, que la présidente, Hélène Ratinaud, lui a donné la parole, en lui demandant s’il voulait réagir aux critiques faites à son sujet.

« J’ai tout de suite eu le sentiment de rejet (…) J’ai senti que je n’étais pas le bienvenu dans cette famille », a déclaré alors Cédric Jubillar, debout dans le box, tout de noir vêtu. 

Il continue de clamer son innocence

Mourad Battihk, avocat de l’oncle et de la tante de Delphine Jubillar, a voulu savoir ce qu’il avait pensé des différentes hypothèses suggérées après la disparition de sa femme en décembre 2020, notamment celle d’une secte ou de témoins de Jéhovah. 

« J’ai reçu un courrier des témoins de Jéhovah fin décembre. Donc, je m’interroge », a expliqué dans un premier temps l’accusé dans le box.  Il a affirmé ensuite avoir vu Delphine Jubillar prier une fois, dans leur salon. « Elle était à genoux sur le canapé, les mains vers le ciel. J’en ai parlé à plusieurs personnes de cela », a-t-il déclaré. 

« Donc ces pistes, pour vous, pas plus de substance que cela ? » a relancé Me Battikh. L’accusé lui a répondu par la négative avant d’ajouter : » Ce qui est certain, c’est que je n’ai rien fait à Delphine ».

Depuis le début de cette affaire, Cédric Jubillar a toujours clamé son innocence. Le corps de Delphine Jubillar n’a jamais été retrouvé. 

Aurélie SARROT, Raphaël MAILLOCHON

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