
Pendant plusieurs années, le « loup de Valberg », présumé mort après avoir mystérieusement disparu, était en fait bien vivant. Il a finalement été abattu, en mars dernier, dans le cadre des tirs autorisés par l’Etat pour la défense des troupeaux.
Ces nouveaux éléments viennent s’ajouter à l’histoire hors norme de cet animal : capturé jeune et malade, soigné puis relâché dans le cadre d’une opération unique en France, il s’était ensuite évaporé dans la nature. Son collier GPS avait été retrouvé au bord d’une route, en janvier 2021, mais pas sa dépouille, alimentant les suspicions.
Mercredi 17 décembre, l’Office français de la biodiversité (OFB) a confirmé, dans un communiqué, que le cadavre de l’animal avait bien été identifié le 15 mars à Combovin, dans la Drôme.
Dans le cadre d’un travail de consolidation des données génétiques mené à l’automne, l’organisme a en effet retrouvé plusieurs indices biologiques de cet individu : sur sa dépouille, mais aussi dans de l’urine relevée en 2021, et dans des fèces prélevées en 2022. « Ces recaptures génétiques, postérieures à la disparition supposée de l’animal à l’automne 2020, confirment que le loup a survécu plusieurs années après soin et relâcher. Il aurait ainsi fréquenté ce secteur de l’est de la Drôme durant près de cinq ans », précise l’OFB.
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