Le président russe, Vladimir Poutine, a apporté, jeudi 5 septembre, son soutien à Kamala Harris pour la présidentielle américaine de novembre.
Il a justifié sa préférence pour l’actuelle vice-présidente des États-Unis, candidate démocrate, au détriment de l’ex-président Donald Trump.
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L’élection présidentielle américaine 2024
Voilà un soutien pour le moins inattendu à Kamala Harris. Au lendemain d’accusations d’ingérences électorales formulées par Washington et rejetées par Moscou, Vladimir Poutine a assuré, jeudi 5 septembre, « soutenir » la vice-présidente des États-Unis, candidate démocrate pour la présidentielle américaine de novembre après le retrait de Joe Biden de la course à la Maison-Blanche.
Ce dernier a « recommandé à ses électeurs de soutenir Mme Harris, donc nous la soutiendrons aussi », a indiqué le dirigeant russe lors d’un forum économique à Vladivostok. « Deuxièmement, elle a un rire si expressif et contagieux que cela montre qu’elle se porte bien », a-t-il poursuivi.
Pour justifier son choix, le maître du Kremlin a estimé que le candidat républicain Donald Trump, qui a occupé le Bureau ovale de 2017 à 2021, avait imposé « plus de sanctions à la Russie qu’aucun président » avant lui. Kamala Harris « s’abstiendra peut-être de faire ce genre de choses », a-t-il dit.
Alors que Washington a imputé à la Russie des tentatives d’ingérence dans les élections de novembre, sans expliciter à quel camp, démocrate ou républicain, elles auraient profité, Moscou a déjà été accusé d’avoir mené des opérations d’influences notamment lors de la présidentielle de 2016 en faveur de Trump, qui avait remporté le scrutin. Le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, s’est borné à indiquer que, selon l’analyse des services de renseignements, « les préférences de la Russie n’avaient pas changé par rapport à la dernière élection », semblant montré que le Kremlin poussait pour Donald Trump.