lundi, mai 20

D’énormes basses viennent troubler la tranquillité de la commune de Parnay dans le Maine-et-Loire. Dans la nuit de mercredi à ce jeudi 9 mai, des centaines de fêtards se sont rassemblés pour une rave party non-déclarée, où environ 7.000 fêtards sont désormais présents selon les autorités.

« J’ai appris dans la nuit par la préfecture » l’arrivée d’une rave party, « c’est un peu comme si un éléphant arrivait » dans « une petite commune de 450 habitants », explique au micro de BFMTV le maire Éric Lefièvre, un peu dépassé par la situation.

« Personne ne se tape sur la gueule »

Pendant cette longue semaine de jours fériés, les murs d’enceinte se mêlent aux fêtards alcoolisés dans un champ de boue. Le tout dans une ambiance plutôt bonne, comme l’expliquent des participants.

« On est arrivés (jeudi) sur les coups de 23 heures », explique un fêtard accompagné de trois copains, venu exprès depuis les Ardennes. « Ça s’est super bien passé, on a passé une bonne soirée (…) là on vient de se réveiller avec le soleil », se réjouit-il.

Un autre, arrivé de Dijon avec cinq amis et prévoyant de rester jusqu’à samedi se félicite du fait que « personne ne se tape sur la gueule (…) tout le monde est content ».

Des secouristes sur place

La directrice du cabinet du préfet du Maine-et-Loire, Nathalie Gimonet, assure une « présence importante et denses » des gendarmes et des pompiers sur place, sans vouloir détailler le nombre de personnes mobilisées.

« Sous l’autorité du préfet, dès la nuit du 8 au 9 mai, la gendarmerie s’est très vite mobilisée pour réaliser des contrôles de zone, tenter d’empêcher les entrées sur le site », explique-t-elle. Les entraves sont toutefois difficiles, certaines personnes se rendant sur place à pied « à l’issue de plusieurs heures de marche ».

Elle précise toutefois qu’une vingtaine de secouristes sont mobilisés « en continu », en provenance de la Croix-Rouge et de la protection civile. Ils expliquent à BFMTV n’avoir constaté aucun problème particulier et avoir procédé à une vingtaine de prises en charge sans faits graves.

Selon la préfecture, la rave party devrait durer jusqu’à dimanche. Pour le propriétaire du terrain de 30 hectares, la situation est inquiétante, comme le relate le maire Éric Lefièvre. « Ma crainte, c’est de retrouver un terrain de 30 hectares en très mauvais état lundi », s’angoisse-t-il.

Article original publié sur BFMTV.com

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