mardi, octobre 1

« J‘ai habité dans le 1er, le 3e, le 6e, puis à Villeurbanne… Mais, comme beaucoup de trentenaires, pour le premier achat, Lyon n’était pas imaginable. » En télétravail pour une entreprise parisienne, Amandine, manageuse de formations dans le médico-social, fait partie de ces jeunes Lyonnais qui font le choix de la capitale du Beaujolais, ses bords de Saône, son théâtre et son musée Paul-Dini.

« Quitte à s’éloigner, je me suis dit : “Autant le faire franchement et trouver une ville assez grande, avec une dimension culturelle, pour qu’on n’ait pas besoin de revenir tout le temps à Lyon” », explique-t-elle.

Jean-Baptiste, autre ex-Lyonnais et néo-Caladois, a lui aussi été attiré par cette petite ville complète, à des prix bien plus abordables : « On avait déjà beaucoup de mal à se loger à Lyon avec notre premier enfant, alors avec un deuxième… »

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« Une bonne surprise »

Enseignant d’histoire-géo, il fait la navette tous les jours en train pour rejoindre son lycée en banlieue lyonnaise. « Je mets quarante-cinq minutes de porte à porte, j’ai des collègues qui logent à Lyon et mettent autant de temps », constate-t-il.

Le choix de Villefranche a été fait en regardant les lignes de train. « Au départ, on visait le Sud, autour de Vienne, mais on n’a pas été convaincus : la vallée du Rhône est saturée, avec beaucoup de bouchons… Le Nord, on ne connaissait pas, et c’est une bonne surprise », note-t-il […] Lire la suite

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