POLITIQUE – Lors de sa toute première interview depuis l’annonce de son gouvernement, ce dimanche 22 septembre sur le plateau du JT de 20-Heures de France 2, Michel Barnier a mis en avant la « santé mentale », dont il souhaite faire la « grande cause nationale » de l’année 2025.
Face à Laurent Delahousse, il a notamment cité un exemple familial. « J’ai une cause qui est presque familiale à l’origine. J’ai une mère qui a pendant 35 ans été présidente en Savoie d’une association qui existe au niveau national, qui est l’Unafam, l’Union nationale des amis et familles de malades mentaux, et comme on a fait du sport – et on va continuer avec le ministre, M. Avérous, à (…) (en) faire une grande ambition nationale partout décentralisée (…) -, je voudrais que la santé mentale soit la grande cause nationale en 2025 », a annoncé Michel Barnier.
La psychiatrie en crise
La psychiatrie subit actuellement une crise grave et persistante en France : un tiers des postes de praticiens hospitaliers sont vacants et le volume de lits diminue, alors que le nombre de patients a été multiplié par deux ces vingt dernières années.
Un Conseil national de la refondation (CNR) consacré à la santé mentale, très attendu, était programmé cet été mais avait été annulé après la dissolution de l’Assemblée nationale, décidée par Emmanuel Macron.
Durant son interview sur France 2, le Premier ministre a par ailleurs annoncé qu’il ne fermait pas la porte à une taxation plus importante des personnes les plus riches, pour « l’effort national ».
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