Durant l’été, l’humeur est festive et la période propice à de nouvelles rencontres.
Les vacanciers à l’esprit plus léger sont aussi un peu plus actifs sexuellement.
Le docteur Jean-Marc Sène rappelle qu’il ne faut pas baisser la garde dans Bonjour ! La Matinale TF1.
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Bonjour ! La Matinale TF1
Le soleil brille, la température monte, l’esprit est plus léger et détendu. L’été plonge les vacanciers dans une douce euphorie et l’ambiance est plus propice aux rencontres. De ce fait, nous sommes plus actifs sexuellement. Cependant, ce n’est pas parce que l’atmosphère est à la détente qu’il ne faut pas se relâcher et oublier de se protéger. Le docteur Jean-Marc Sène rappelle les principes de base pour se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST) dans Bonjour ! La Matinale TF1.
Qu’est-ce qu’une infection sexuellement transmissible ?
Autrefois appelées « maladies sexuellement transmissibles », les IST « sont des infections dues à des bactéries, virus et parasites et transmises par voie sexuelle« , explique le site de l’Assurance Maladie. On en dénombre une trentaine et ces infections ne se transmettent pas forcément par voie de pénétration, rappelle le docteur de la Matinale. Le seul contact peut être un facteur de transmission. Les IST ont des répercussions et des conséquences parfois importantes sur la santé, sur la fertilité, et même sur l’enfant à naître dans le cas où la femme est enceinte.
Il existe un petit relâchement et un sentiment de liberté. Les rencontres sont occasionnelles et il n’est pas toujours possible de connaître les antécédents de santé des partenaires. Par ailleurs, la période estivale est synonyme de fêtes et festivals, avec une consommation parfois excessive d’alcool, voire de drogues. Autant de facteurs qui ont une incidence sur la protection, car ils peuvent entraîner une conduite à risque sur le plan sexuel. De ce fait, on compte plus d’IST pendant cette période de l’année.
Pour se prémunir des IST, un seul geste : se protéger
Parmi les IST les plus fréquentes : la chlamydiose et l’infection à mycoplasmes qui peuvent se soigner et être guérie lorsqu’elles sont diagnostiquées. La trichomonase peut être traitée avec la prise de médicament antiparasitaire. Enfin, l’hépatite B, le VIH ou le papillomavirus sont aussi des IST fréquentes. Virales, elles sont difficiles, voire impossibles à guérir, d’où l’importance de la protection. Pour prévenir les infections sexuellement transmissibles, l’unique méthode contraceptive efficace reste encore le préservatif, rappelle le docteur Jean-Marc Sène. Par ailleurs, le vaccin contre les papillomavirus humain (HPV) permet de prévenir les IST. Il est recommandé entre l’âge de 11 et 14 ans, un rappel est possible entre 15 et 19 ans. Pour rappel, les HPV sont responsables de 70 à 90 % des cancers du col de l’utérus, d’où l’importance de la vaccination.
Enfin, il existe plusieurs organismes à contacter pour avoir des informations fiables sur les IST. C’est le cas par exemple de Sida Info Service, du Fil Santé Jeunes, des Centres régionaux d’information et de Prévention du Sida ou encore les Bureaux d’informations Jeunesse.