samedi, octobre 5

« L’aggravation de la situation au Liban, un pays si cher et si proche à la France (…) exige là aussi notre pleine mobilisation. » Lors de son discours de politique générale du mardi 1er octobre, Michel Barnier s’est inscrit dans une grande tradition diplomatique française : celle de vouloir se porter garant de la stabilité du Liban.

Depuis François Mitterrand, tous les présidents français se sont tous rendus au moins une fois au Liban au cours de leur mandat. Ces déplacements ont été l’occasion pour les chefs de l’Etat français de rappeler les liens historiques qui lient les deux nations.

Les relations entre les populations vivant au Liban et la France sont très anciennes et complexes. Dès les Croisades au Moyen Age, les rois de France ont voulu endosser le rôle de protecteur des populations chrétiennes qui vivaient dans l’actuel Liban. Depuis, cette vieille relation a évolué sans jamais disparaître.

Au XIVe siècle, la France intervient militairement pour défendre les maronites du Mont-Liban – des chrétiens – alors en conflit avec une autre communauté religieuse, les Druzes. Puis, à partir des années 1920, l’actuel Liban devient un protectorat français, jusqu’à son accès à l’indépendance au début des années 1940.

Dans cette vidéo, nous revenons sur ces siècles d’histoire qui expliquent les rapports qu’entretient la France avec le Liban aujourd’hui.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la présence actuelle des troupes françaises de la Finul à la frontière entre le Liban et Israël, nous vous invitons à lire l’article ci-dessous.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au Liban : les troupes françaises de la Finul face « au risque de dérapage »

« Comprendre en trois minutes »

Les vidéos explicatives qui composent la série « Comprendre en trois minutes » sont produites par le service Vidéos verticales du Monde. Diffusées en premier lieu sur les plates-formes telles que TikTok, Snapchat, Instagram et Facebook, elles ont pour objectif de remettre en contexte les grands événements dans un format court et de rendre l’actualité accessible à tous.

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