dimanche, décembre 7
Un homme porte la dépouille d’une victime de la frappe israélienne menée dans la nuit du 28 au 29 octobre, contre son domicile, selon les services de secours. Dans un cimetière de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 octobre 2025.

Les journalistes internationaux n’ont pas pu couvrir sur le terrain la guerre qui, en deux ans, a détruit la bande de Gaza. Pourront-ils couvrir le très fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre ? Trois semaines plus tard, la réponse est non. Les autorités israéliennes, qui contrôlent tous les accès à l’enclave palestinienne, maintiennent l’interdiction à la presse internationale d’y entrer, décrétée au lendemain des attaques du Hamas du 7 octobre 2023. La Cour suprême de l’Etat hébreu, qui devait examiner, le 23 octobre, une nouvelle demande d’accès à l’enclave, déposée il y a un an par l’Association de la presse étrangère, a accordé un délai de trente jours au gouvernement pour revoir sa position dans le contexte du cessez-le-feu.

Au cours des deux années écoulées, les frappes et les opérations militaires israéliennes menées dans l’enclave n’ont été interrompues qu’à deux reprises. Une trêve de moins d’une semaine en novembre 2023 et une seconde, de janvier à mars 2025, ont donné un peu de répit aux Gazaouis et permis la libération de plusieurs dizaines d’otages israéliens. Dans les deux cas, Israël a maintenu le blocus médiatique.

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