lundi, octobre 14

Le 9 octobre, le gouvernement tchadien avait appelé à la mobilisation générale face à des inondations provoquées par des pluies diluviennes, aggravées par la montée des eaux du fleuve Chari. Inondations qui ont fait, depuis juillet, au moins 576 morts et qui ont affecté plus de 1,9 million de personnes, selon le dernier bilan du Bureau des Nations pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) au Tchad. Pour autant, les autorités locales n’ont toujours pas déclaré l’état d’urgence. Explications.

Avec notre correspondant à Ndjamena, Carol Valade

Au Tchad, les eaux des fleuves Logone et Chari continuent de monter, menaçant plusieurs quartiers de la capitale bien qu’à un rythme moins soutenu que la semaine passée.

Alors que les inondations provoquées par des pluies diluviennes ont déjà causé la mort de près de 600 personnes depuis 3 mois et affecté près de 2 millions de Tchadiens, les habitants de Ndjamena s’inquiètent pour les infrastructures protégeant la ville.

« Tout est fait pour ne pas déclarer l’état d’urgence »

Dans celle-ci, les relevés quotidiens du niveau des crues s’échangent sous le manteau, tandis que les hydrologues déclinent systématiquement les demandes d’interview. « Un sujet devenu trop sensible, trop politique », dit-on. « Tout est fait pour ne pas déclarer l’état d’urgence », confirme un proche de l’exécutif, selon qui les autorités voudraient à tout prix éviter le report des élections législatives, communales et provinciales prévues le 29 décembre 2024. Report réclamé par une partie de l’opposition.

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