jeudi, novembre 14

Le parquet de Paris a requis ce mercredi 13 novembre une peine d’inéligibilité contre Marine Le Pen, accusée d’avoir détourné des fonds du Parlement européen au profit de son parti. Le parquet a aussi demandé cinq ans de prison dont deux ferme aménageables contre la triple candidate à l’élection présidentielle. La députée du Rassemblement national a dénoncé « la violence des réquisitions » du procureur, à la sortie du tribunal.

Pour Gérald Darmanin, député du Nord et ancien ministre de l’Intérieur, « il serait profondément choquant que Marine Le Pen soit jugée inéligible et, ainsi, ne puisse pas se présenter devant le suffrage des Français ».

« N’ayons pas peur de la démocratie »

« Combattre Madame Le Pen se fait dans les urnes, pas ailleurs. Si le tribunal juge qu’elle doit être condamnée, elle ne peut l’être électoralement, sans l’expression du Peuple », a écrit Gérald Darmanin sur X.

« N’ayons pas peur de la démocratie et évitons de creuser, encore plus, la différence entre les ‘élites’ et l’immense majorité de nos concitoyens », a conclu l’ancien locataire de la place Beauvau.

Un point de vue partagé par la principale intéressée. Devant la presse, Marine Le Pen a estimé que « la volonté du parquet est de priver les Français de la capacité de voter pour ceux qu’ils souhaitent », et de « ruiner le parti ».

Le procès reprendra lundi prochain, avec les plaidoiries de la défense prévues pendant deux semaines.

Article original publié sur BFMTV.com

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