mardi, octobre 15

Ile-de-France Airparif a dévoilé ce lundi une cartographie complète de la pollution dans le métro et RER à Paris.
Le niveau de concentration en particules fines est « élevé » dans 13 stations, selon l’observatoire de l’air.
La très grande majorité des 426 quais de gares et stations souterraines ont un niveau de pollution « moyen ».

Sous les pavés, la pollution ? Une cartographie complète de la qualité de l’air dans le réseau de transport souterrain de la région parisienne dresse ce lundi 14 octobre un bilan inquiétant. Seul un tiers des stations présente un niveau de particules fines considéré comme faible, tandis que 13 stations possèdent un niveau « élevé », d’après Airparif.

Trois lignes particulièrement touchées

L’étude de l’observatoire de l’air en Ile-de-France a analysé 426 quais de gares et stations souterraines. Parmi elles, 13 affichent donc des niveaux de concentrations en particules fines (nouvelle fenêtre)PM10 supérieurs à 480 µg/m3. Un seuil qui représente le maximum recommandé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) à partir d’une heure d’exposition. Les stations concernées se situent toutes sur les lignes 2, 5 ou 9 du métro. Il s’agit de Belleville, Iéna, Jaurès, Laumière, Michel-Ange-Auteuil, Michel-Ange-Molitor, Oberkampf, Ourcq, Père-Lachaise, Pigalle, Saint-Philippe-du-Roule et Trocadéro.

Airparif a également relevé un niveau de pollution « moyen » sur 276 quais. Seules 123 stations respectaient des niveaux considérés comme faibles. La faute essentiellement à la friction entre les roues et les rails à chaque freinage, qui remet en suspension des particules de fer, bien que d’autres facteurs soient également invoqués, comme la structure des gares. « Le type de matériel roulant, et notamment de freinage, exerce une grande influence sur les niveaux de pollution de l’air« , argue ainsi Airparif dans son analyse. La présence de portes palières sur les quais et la ventilation sont aussi « des paramètres d’influence notable », assure l’organisation. 

Dans les rues ou sur les quais, le constat est donc similaire. En 2023, 70% des Franciliens ont été exposés à des niveaux de particules fines PM10 supérieures aux recommandations de l’OMS, toujours d’après AirParif (nouvelle fenêtre)

Pour rappel, la forte concentration de l’air en particules fines peut favoriser des difficultés ou maladies respiratoires, notamment chez les personnes fragiles.


F.S. avec AFP

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