- Un programme de dépistage du cancer du poumon est lancé en France à l’initiative de l’Institut national du cancer.
- Un dépistage précoce permet de réduire les risques de développer un cancer du poumon de 20 à 25%.
- L’éclairage du docteur Vincent Valinducq dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
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Bonjour ! La Matinale TF1
Le 25 septembre est la journée mondiale du poumon. Cet événement vise à sensibiliser sur l’importance de la santé pulmonaire. Cette journée est l’occasion de parler d’une grande avancée en matière de dépistage du cancer du poumon. Jusqu’ici, il existe des dépistages généralisés pour le cancer du sein, du col de l’utérus et le colorectal, mais pas pour le cancer du poumon. Dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », Vincent Valinducq nous parle du programme de recherche initié par l’Institut national du cancer.
Un dépistage précoce réduit de 20 à 25% le risque de développer un cancer du poumon
« Actuellement, le dépistage du cancer du poumon s’effectue par un scanner thoracique à basse dose sans injection, suivi par un examen clinique en cas d’anomalie
« , explique la Pr Corinne Balleyguier, cheffe du département d’imagerie médicale de Gustave Roussy sur le site de l’institut. Plusieurs études internationales ont démontré qu’un dépistage précoce permet de réduire de 20 à 25% le risque de développer un cancer du poumon. Plusieurs États, à l’instar des États-Unis ou de la Croatie, ont déjà mis en place des programmes nationaux de dépistage. En France, un programme de recherche, mené par l’Institut national du cancer, va bientôt commencer dans les prochaines semaines. « Plusieurs personnes vont être recrutées sur le territoire dans cinq régions de France
« , explique le médecin de la Matinale. Il ajoute que pour être inclus dans ce programme, les participants doivent être âgés entre 50 et 74 ans, car c’est à cette période que le risque de développer un cancer du poumon est le plus grand. Par ailleurs, le cancer du poumon est causé dans huit cas sur dix par le tabac, aussi les fumeurs et anciens fumeurs (qui fumaient un paquet par jour pendant au moins vingt ans) sont inclus dans le programme.
Un programme de dépistage proposé d’ici à 2030 ?
Pour savoir si les prémices d’un cancer se développent, le programme va proposer aux participants de réaliser un scanner thoracique à faible dose tous les ans, puis tous les deux ans. Cela va « permettre de rechercher la moindre petite apparition d’une anomalie sur le poumon
« , explique le docteur Vincent Valinducq. En parallèle, une consultation de sevrage tabagique et des ateliers d’informations sur la cigarette, l’alimentation et le cancer sont proposés. « Le fait d’avoir un dépistage précoce associé à un sevrage tabagique diminue de 38% le risque de décès
« , précise le médecin.
Le programme est en train de se mettre en place. Pour le chroniqueur, il devrait être proposé d’ici à 2030 à toute la population : « Il faut attendre avant d’avoir les résultats. On a besoin de savoir si ce dispositif de scanner, peut être proposé à tout le monde
« .




