samedi, janvier 4

La police fédérale américaine a réalisé une saisie record d’explosifs dans une ferme de Virginie, dans l’est des États-Unis.
Le suspect, Brad Spafford, s’entraînait au tir avec des photos de Joe Biden et soutenait l’assassinat politique comme méthode d’action.

Des substances explosives étaient stockées dans un congélateur, au milieu de la nourriture, avec une étiquette « Ne pas toucher ». Le FBI a découvert plus de 150 bombes artisanales dans une ferme de Virginie, dans l’est des États-Unis, selon des documents judiciaires déposés lundi et relatés mardi par des médias américains. C’est la plus importante saisie de ce type dans l’histoire de la police fédérale américaine.

Les policiers sont intervenus au domicile de Brad Spafford, un homme marié et père de deux jeunes enfants, à la suite du signalement d’un voisin inquiet. Certaines bombes artisanales ont été retrouvées dans un sac à dos étiqueté #nolivesmatter, référence à une idéologie d’extrême droite anti-gouvernementale qui promeut les attaques ciblées et les meurtres de masse, relève la BBC. Les enquêteurs ont également trouvé un carnet de « recettes » pour fabriquer des explosifs comme des grenades.

« Un bon père de famille qui travaille dur »

Employé dans un atelier d’usinage, le suspect utilisait notamment des photos du président Joe Biden comme cible pour s’entraîner au tir et soutenait l’assassinat politique comme méthode d’action, selon les documents judiciaires. Un voisin a déclaré au FBI que Brad Spafford avait discuté de la possibilité d’équiper sa maison avec « une tourelle à 360 degrés pour une arme à feu de calibre 50 sur le toit ». Il aurait également affirmé que des enfants disparus auraient en réalité été enlevés par le gouvernement fédéral.

Le suspect a été inculpé pour possession illégale d’un fusil et devrait vraisemblablement faire face à des accusations supplémentaires pour la détention d’explosifs, passible de dix ans de prison, selon le parquet.

Dans un document séparé déposé mardi, les avocats de Brad Spafford ont demandé sa remise en liberté, le présentant comme « un bon père de famille qui travaille dur et qui est sans casier judiciaire ».


T.M avec AFP

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