La chanteuse américaine a pris la parole sur ses réseaux sociaux, pour la première fois depuis l’annulation de ses trois concerts en Autriche.
Ses shows autrichiens avaient été la cible d’un attentat, déjoué par les autorités.
« Avoir nos concerts de Vienne annulés a été bouleversant », a déploré la star sur Instagram.
Elle a éprouvé de la « peur » et de la « culpabilité ». Taylor Swift a pris la parole pour la première fois, mercredi 21 août, pour donner son sentiment après l’annulation de ses trois concerts en Autriche à la suite d’un attentat déjoué. « Avoir nos concerts de Vienne annulés a été bouleversant. La raison de ces annulations m’a remplie d’un nouveau sentiment de peur et une énorme culpabilité, car tant de monde avait prévu de venir à ces concerts », a-t-elle dit dans une publication sur le réseau social Instagram.
Nous avons fait le deuil de concerts et non de vies
Nous avons fait le deuil de concerts et non de vies
Taylor Swift
« J’étais également très reconnaissante envers les autorités, car grâce à elles, nous avons fait le deuil de concerts et non de vies. L’amour et l’unité que j’ai vus chez les fans qui se sont rassemblés m’ont donné du courage », a ajouté Taylor Swift dans la publication. La chanteuse devait se produire à Vienne dans le cadre de sa tournée « Eras », dont la partie européenne a démarré en mai à Paris.
Les trois concerts en Autriche de la star mondiale ont été annulés début août après l’annonce par la police de projets d’attentats islamistes. La police a arrêté trois suspects et les États-Unis avaient affirmé avoir fourni à l’Autriche des renseignements aidant à déjouer l’attentat. Le principal suspect, âgé de 19 ans, avait prêté allégeance au groupe jihadiste État islamique (EI) et avait « fait des aveux complets », selon les renseignements. En Autriche, plus de 170.000 spectateurs étaient attendus pour des retombées estimées à quelque 100 millions d’euros.
Les concerts y représentaient l’avant-dernière étape du « Eras Tour », démarré en France, puis qui s’est rendu en Suède, au Portugal, en Espagne, au Royaume-Uni, en Irlande, aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie, en Allemagne et en Pologne, avec à chaque fois un impact notable sur l’économie locale.