- Son nom a été cité au moment de trouver un remplaçant à Sébastien Lecornu.
- Mais de l’aveu même de l’intéressé, « ça n’a aucun sens ».
- Dans « Pourquoi faire compliqué ? », l’ex-ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy dresse un constat sans fard sur la situation actuelle et appelle à un grand chambardement.
Selon Jean-Louis Borloo, « l’idée selon laquelle on prend à peu près le même clan qui a le même regard sur la société française, en changeant un jeune à la place d’un vieux »
a fait long feu. Et l’hypothèse, ayant surgi le mois dernier et le propulsant à Matignon pour remplacer au pied levé Sébastien Lecornu démissionnaire, « n’a aucun sens ». « L’idée d’être l’accompagnateur de ce système, même sympathiquement, ça n’a pas de sens. Ni cela m’a traversé l’esprit, ni cela a traversé l’esprit du président ou de ses amis. Pas par antipathie ou antagonisme, c’est que ça n’a pas de sens »,
explique-t-il dans l’épisode de Pourquoi faire compliqué ?
que vous pouvez écouter ici.
« On est en train d’accompagner pour 500 dodos
[les jours qui nous séparent à peu près de la prochaine présidentielle, ndlr] un système aujourd’hui disqualifié »,
continue le président-fondateur de l’UDI au micro de François Lenglet. « Je suis convaincu que le modèle français, culturel et organisationnel est mort. La tribu va mourir, sauf ressaisissement ».
Pétons ce système pseudo-monarchiste à la c*n
Pétons ce système pseudo-monarchiste à la c*n
Jean-Louis Borloo dans le podcast de François Lenglet
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« S’il n’y a pas un mandat, si on ne propose pas aux Français une ligne, une organisation, un choix humain et culturel pour qu’ils puissent dire ‘oui, non’ (…) vous pouvez mettre l’équipe que vous voulez, la catastrophe va s’accélérer
« , prévient l’ancien ministre de l’Économie et de l’Écologie. Et notamment de plaider, en vue de 2027, pour un « État fédéral à la française
« . « On vit dans une fiction qui voudrait que l’on est un État central… Pas du tout. Aucune organisation au monde n’est aussi émiettée que la France. La cour, elle est à Paris… la cour d’influence, de nominations… (…), le normalisateur… mais tout ça n’a aucun sens »
. « Pétons ce système pseudo-monarchiste à la c*n qui nous amène aux pires dérives »,
enjoint Jean-Louis Borloo, avec cette liberté de ton qui a fait de lui une des personnalités politiques préférées des Français.




