
Y aura-t-il du Perrier à Noël ? Alors que plus d’un million de bouteilles sont bloquées en raison de nouvelles contaminations bactériologiques, le préfet du Gard, où est implantée l’usine de la célèbre marque d’eau gazeuse, doit se prononcer dans les prochains jours sur la nouvelle demande d’autorisation d’exploitation déposée par Nestlé à l’été 2025. Le géant de l’agroalimentaire peut-il, ou non, continuer d’exploiter les sources Perrier à Vergèze en tant qu’eau minérale naturelle ?
Pour prendre sa décision, le préfet a sollicité l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, chargée du contrôle de la qualité de l’eau en bouteille. L’ARS lui a remis son rapport de synthèse et un projet d’arrêté préfectoral, le 3 décembre. Le Monde a pu consulter ces documents. Même s’ils peuvent encore faire l’objet de modifications à la marge, ils devraient conduire le préfet à donner son feu vert.
En dépit de la multiplication des épisodes de pollution, le directeur général de l’autorité sanitaire, Didier Jaffre, proposer d’accéder à la demande du groupe suisse tout en l’accompagnant d’une demande de « contrôle sanitaire renforcé ». Il recommande ainsi de suivre « l’avis favorable sous réserve » rendu le 24 novembre par l’hydrogéologue qu’il a mandaté pour une expertise technique et scientifique.
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