samedi, septembre 28

Le périphérique parisien passera à 50 km/h à compter du 1ᵉʳ octobre, a confirmé ce vendredi la mairie de Paris.
L’abaissement de la vitesse s’effectuera par tronçons, avant d’être généralisée le 10 octobre.
Les contraventions, elles, attendront.

Le calendrier est connu. L’abaissement de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien (nouvelle fenêtre) devrait entrer en vigueur progressivement à partir de ce mardi 1ᵉʳ octobre, pour être généralisé à toute la ceinture le 10 octobre, a indiqué ce vendredi la mairie de Paris.

Dans un premier temps, et dès le début du mois d’octobre, le passage de la vitesse maximale à 50 km/h, au lieu des 70 km/h actuels, s’appliquera sur un tronçon de l’anneau qui ceint la capitale, entre la porte des Lilas (nord-est) et la porte d’Orléans (sud), a précisé la mairie de Paris, confirmant une information de BFM Paris (nouvelle fenêtre). Il faudra ensuite six nuits de fermeture – de certaines voies, par tronçons – pour poser la nouvelle signalétique, qui sera généralisée le 10 octobre à l’ensemble des 35 km du boulevard périphérique.

Pas de verbalisation… pour l’instant

Les amendes, elles, attendront. « On ne va pas verbaliser les automobilistes dès le 1ᵉʳ octobre, il va y avoir une période de transition pour changer les panneaux, les radars… », a assuré la semaine dernière le premier adjoint à la mairie de Paris, Patrick Bloche. Le nouveau ministre délégué aux Transports, François Durovray , a fait savoir qu’il n’était pas favorable à la mesure . Même si, a-t-il reconnu jeudi lors d’une conférence de presse, Anne Hidalgo est « parfaitement en droit d’appliquer une réduction de la vitesse », la mairie de Paris étant propriétaire de cette autoroute urbaine.

Le ministre s’est d’ailleurs entretenu sur le sujet ce vendredi avec l’édile socialiste . « La maire de Paris prend acte, en le regrettant, du désaccord du ministre, mais mettra en application la mesure le 1ᵉʳ octobre », ont indiqué la Ville et le ministère des Transports dans un communiqué commun à l’issue de l’entretien.

« Cette décision est prise au terme d’une longue concertation menée, depuis plusieurs années, avec l’État et les autres collectivités. La maire de Paris a d’ailleurs remis au ministre l’ensemble des résultats de ces travaux », ajoute le communiqué. « Néanmoins, le ministre et la maire sont tombés d’accord sur la mise en place d’un suivi de la mesure associant le ministère des Transports, la Ville de Paris et la Région Île-de-France, avec un bilan complet dans un an. »


I.N avec AFP

Partager
Exit mobile version