Trois agressions en une demi-heure. Des femmes ont été légèrement blessées au couteau dans le métro parisien le vendredi 26 décembre dans l’après-midi. Les faits se sont déroulés « entre 16h15 et 16h45 » dans trois stations du centre de Paris desservies par la ligne 3 – Arts et Métiers, République et Opéra. Une enquête, confiée aux services de la sûreté régionale des transports (SRT), a été ouverte pour tentative d’homicide volontaire et violences volontaires avec arme. L’agresseur a pris la fuite avant d’être interpellé en début de soirée dans le Val-d’Oise.
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Le HuffPost fait le point sur ce que l’on sait de l’auteur présumé, qui a pu être retrouvé « grâce aux images de vidéosurveillance », a expliqué le parquet de Paris.
• Arrêté à Sarcelles grâce à son téléphone
Après avoir été identifié grâce à la vidéosurveillance, l’homme de 25 ans a pu être interpellé « en fin d’après midi dans le Val-d’Oise » après « la mise en œuvre de la géolocalisation de son téléphone portable », a fait savoir le parquet de Paris, qui précise que « le service enquêteur assisté des policiers du Val-d’Oise » a procédé à l’arrestation.
De son côté, Laurent Nuñez mentionne dans son communiqué publié vendredi soir que l’interpellation a eu lieu « à Sarcelles » et « sans incident » à 18h40. L’individu a été « placé en garde à vue » et « reste présumé innocent à ce stade », poursuit le ministre de l’Intérieur.
• Un homme de 25 ans connu des autorités
L’homme arrêté vendredi, âgé de 25 ans, est déjà connu des services de police pour divers faits dont des atteintes aux biens, a affirmé le parquet de Paris. De son côté, le ministère de l’Intérieur indique dans un communiqué que l’agresseur présumé est de « nationalité malienne ».
Il est « déjà connu pour destruction de biens sous l’emprise de stupéfiants », développent les services de Laurent Nunez qui rappellent qu’il a « été écroué en janvier 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle après avoir été condamné pénalement ».
• L’auteur présumé sous le coup d’une OQTF
Libéré en juillet, cet individu « a fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a été placé en centre de rétention administrative », selon le ministère de l’Intérieur. « L’éloignement n’ayant pu aboutir dans le délai légal des 90 jours, faute d’obtention d’un laissez-passer consulaire en l’absence de titre d’identité valide, il a été libéré avec assignation à résidence », poursuit le communiqué.
L’agresseur présumé « était actuellement sous mandat de recherche ». Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a dit « regrette[r] que l’éloignement du suspect n’ait pu aboutir » et il a assuré que « la mobilisation se poursuit pour parvenir, en priorité, à éloigner des étrangers en situation irrégulière auteurs de troubles à l’ordre public ».
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