Des malfaiteurs ont dérobé ce mercredi matin plusieurs boîtes et tabatières de collection dans ce musée de la capitale qui accueille l’exposition « Luxe en poche ».
Aucun blessé n’est à déplorer.
Une enquête pour « vol à main armée en bande organisée » a été ouverte, selon le parquet de Paris.
Un braquage en pleine matinée, en présence de visiteurs. Des malfaiteurs ont dérobé, ce mercredi 20 novembre, des boîtes et tabatières de collection au musée Cognacq-Jay , dans le IIIe arrondissement de Paris, a appris le service police-justice de TF1/LCI, de source proche du dossier. Les trois ou quatre malfaiteurs, gantés, cagoulés et casqués, ont opéré vers 10h30 alors que le musée était ouvert au public. Ils ont brisé à coups de hache et de battes de baseball la vitrine qui renfermait ces boîtes et tabatières. Aucun blessé n’est à déplorer.
Selon nos informations, sept boîtes ont au total été dérobées. Ces boîtes et tabatières historiques avaient été prêtés au musée pour l’exposition « Luxe en poche », accueillie jusqu’à dimanche. Selon le dossier de présentation (nouvelle fenêtre), cette exposition présente de « petits objets précieux et sophistiqués au siècle des lumières, en or, enrichis de pierres dures ou de pierres précieuses, couverts de nacre, de porcelaine ou d’émaux translucides, parfois ornés de miniatures ».
Plus d’un million de préjudice
Elle comprend des objets de la collection d’Ernest Cognacq. Elle est également enrichie de prêts importants d’institutions prestigieuses comme le musée du Louvre , le musée des Arts décoratifs de Paris, le Château de Versailles, le Palais Galliera, les Collections royales anglaises ou le Victoria and Albert Museum à Londres. Le préjudice est en cours d’estimation mais, selon nos informations, le premier montant estimé est supérieur à un million d’euros.
Le parquet de Paris, sollicité par l’AFP, a « confirmé avoir saisi la brigade de répression du banditisme d’une enquête pour vol à main armée en bande organisée ». Dans un communiqué, la mairie de Paris a annoncé la mise en place d’une « cellule psychologique et d’écoute pour les agents présents qui ont fait preuve de grand professionnalisme et d’une attitude exemplaire face à cette situation ». Cette cellule, a ajouté la mairie, « accueillera également les visiteurs présents au moment des faits s’ils le souhaitent ». La ville a déposé plainte.