dimanche, mai 19
Tony Estanguet, le président de Paris 2024, à Athènes, le 26 avril 2024.

C’est là où tout a commencé, en 1896, dans l’enceinte historique du Stade panathénaïque qui a vu naître, à Athènes, les premiers Jeux olympiques (JO) modernes, que la flamme olympique a été remise, vendredi 26 avril, officiellement à la France. En regardant les gradins pouvant accueillir jusqu’à 80 000 spectateurs, Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des JO (Cojo) de Paris, a rappelé que ce lieu était le « symbole du lien entre les Jeux antiques et les Jeux modernes, présent sur toutes les médailles remises aux vainqueurs ».

Lire aussi | JO 2024 : la flamme olympique remise par la Grèce aux organisateurs français, Florent Manaudou premier porteur

Sous un ciel bleu et lumineux, 150 élèves du lycée français d’Athènes Eugène-Delacroix ont ouvert le bal, puis Nana Mouskouri a chanté les hymnes français et grec, tandis que l’animateur franco-grec Nikos Aliagas présentait la cérémonie.

Enfin, la patineuse de danse sur glace Gabriella Papadakis, médaillée d’or aux Jeux de Pékin en 2022, qui est aussi d’origine grecque – une « championne qui symbolise cette rencontre entre les deux pays » – a porté la flamme lors des derniers mètres de relais. Ce n’est pas non plus un hasard si cette flamme arrivera en France, le 8 mai, à Massalia (Marseille), un comptoir qui fut fondé par les Grecs en 600 avant J.-C.

Depuis la guerre d’indépendance de la Grèce contre l’occupant ottoman (1821-1829), lors de laquelle la France a soutenu les Grecs, les liens entre les deux pays ont toujours été au beau fixe. Le créateur des Jeux olympiques modernes est aussi un Français, Pierre de Coubertin, qui s’était inspiré des jeux antiques ayant eu lieu sur le site d’Olympie, dans le Péloponnèse.

« Une nouvelle norme dans l’organisation »

Depuis Athènes, où elle s’était déplacée pour la deuxième fois consécutive en onze jours, la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a dit « ressentir beaucoup d’émotion de se trouver dans ce stade » et a rappelé « la coopération multiple de la France avec la Grèce ». Outre l’envoi de treize policiers grecs en France pour les JO, la ministre a évoqué son envie de mettre en place une meilleure coopération dans le domaine sportif permettant de soutenir les équipes grecques qui n’ont pas toujours les moyens de s’entraîner correctement dans leur pays faute d’installations adéquates.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jeux olympiques : un dispositif de sécurité inédit et une « zone de manifestation » pour l’arrivée de la flamme à Marseille

Amélie Oudéa-Castéra a exprimé le souhait que « ces jeux envoient un message universel autour des valeurs de paix, de concorde » et souligné l’importance du dispositif de sécurité mis en place : « jusqu’à 45 000 » membres des forces de l’ordre seront déployés pour la cérémonie d’ouverture à Paris, avec la participation de 2 000 policiers venus de l’étranger.

Il vous reste 53.22% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version