mardi, novembre 5

Image de couverture : Le rapporteur de la commission des finances, Charles de Courson, prend la parole au sujet de l’amendement 1891 après l’article 3, le 23 octobre 2024. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

Les députés reprendront mardi 5 ou mercredi 6 novembre, les discussions dans l’Hémicycle sur la partie recettes du projet de loi de finances, sans illusions sur l’issue possible de leurs travaux.

Un rejet est attendu, comme en commission, puisque les députés du groupe Droite républicaine (Les Républicains) et Ensemble pour la République, socle sur lequel compte le gouvernement Barnier pour faire adopter ses réformes, ne cautionnent pas les milliards de recettes supplémentaires votés par les députés du Nouveau Front populaire lors de l’examen du texte.

Un rejet provoquerait l’envoi du projet de loi de finances au Sénat, qui en reprendra l’examen dans sa première version, celle du gouvernement, avant une commission mixte paritaire pour que les deux chambres tentent de se mettre d’accord sur une version commune.

Le gouvernement ne devrait cependant pas pouvoir échapper au recours à l’article 49.3 pour faire adopter ses deux textes budgétaires, la gauche et le Rassemblement national ayant déjà annoncé leur intention de voter contre.

Quelles leçons tirer, à ce stade, des discussions à l’Assemblée ? Comment le texte du gouvernement peut-il évoluer jusqu’à son adoption ? Quel est l’état d’esprit des députés et du gouvernement ? A partir de 10 h 30, Mariama Darame et Denis Cosnard, journalistes au Monde répondront à vos questions.

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