lundi, juillet 8

Viktor Orban est reçu, ce vendredi, par Vladimir Poutine à Moscou, à quelques jours du prochain sommet de l’Otan, du 9 au 11 juillet, à Washington. Le Premier ministre hongrois, qui a pris la présidence tournante de l’UE depuis le 1er juillet, se veut un « médiateur de paix » après s’être rendu, dès mardi, à Kiev, où il a rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Une initiative peu appréciée par de nombreuses capitales européennes.

Charles Michel, le président du Conseil européen, a rappelé que la présidence tournante ne conférait « pas de mandat de dialogue avec la Russie au nom de l’UE ». Charles Michel rappelle qu’« aucune discussion [sur l’Ukraine, NDLR] ne peut avoir lieu sans l’Ukraine ». Sinon, ce serait une « trahison », souffle-t-on au Conseil.

C’est un concert de critiques qui s’abat sur Viktor Orban. Le chancelier Olaf Scholz affirme que la « position de l’UE est très claire » : « Nous condamnons la guerre d’agression russe. L’Ukraine peut compter sur notre soutien. » Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, s’est aussi publiquement inquiété de ce déplacement de Viktor Orban. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, souligne, pour sa part, que « l’apaisement n’arrêtera pas Poutine ». « Seules l’unité et la détermination ouvriront la voie à une paix globale et durable en Ukraine », ajoute-t-elle.

De son côté, Josep Borrell, vice-président de la Commission européenne, rappelle que le président Poutine a été incul […] Lire la suite

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