vendredi, décembre 19

Emmanuel Grégoire, candidat à la mairie de Paris pour 2026, assure sur BFMTV ce jeudi 18 décembre que l’alliance des partis de gauche hors LFI « n’a pas du tout peur de Rachida Dati », aussi candidate dans la capitale. « D’ailleurs on est devant elle dans les sondages », ajoute-t-il.

Un accord historique d’alliance pour le premier tour des municipales à Paris a été conclu mercredi entre le député socialiste et les chefs de file des écologistes David Belliard et des communistes Ian Brossat, ainsi que Place publique. LFI n’en fait pas partie.

Selon un sondage Ipsos pour Le Parisien publié le 13 décembre, l’alliance Écologistes, PS, PCF et Place publique, serait en tête du premier tour des élections avec 32% des intentions de vote. Rachida Dati, elle, arriverait deuxième avec 27% des voix.

« Un projet commun »

Emmanuel Grégoire, la tête de liste de cette coalition de gauche, explique les raisons de cette union. « La réalité c’est que les élections se passent dans un contexte particulier pour le pays, au niveau national. Il y a une mauvaise habitude de la gauche d’être très divisée puis d’être piégé par le récit médiatique sur une potentielle union ou non », déclare-t-il.

« Là on a décidé qu’on avait un projet commun, qu’on voulait le porter ensemble et c’était logique de répondre à la demande d’union des électeurs, c’est ce que nous allons faire. Maintenant on se projette dans une belle campagne dynamique au service des habitants », ajoute le député.

Également interrogé sur les perquisitions menées ce jeudi au domicile de Rachida Dati, au ministère de la Culture ainsi qu’à la mairie du 7e arrondissement dans le cadre d’une enquête ouverte pour « corruption », Emmanuel Grégoire n’a pas souhaité s’exprimer.

« Je ne vais pas m’en préoccuper moi-même, je ne vais pas commenter ça. C’est le travail de la Justice et elle doit le faire sereinement », a-t-il affirmé avant d’ajouter: « Moi je vais parler de Paris. »

Article original publié sur BFMTV.com

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