Acapulco, située sur la côte Pacifique, est de nouveau sous les eaux après le passage de l’ouragan John dans le sud du Mexique.
Des pluies torrentielles ont provoqué des inondations et des glissements de terrain.
En 2023, la station balnéaire avait déjà été dévastée par l’ouragan Otis de force 5, un traumatisme dont les habitants arrivent à peine à se relever.
Au Mexique, la ville d’Acapulco est de nouveau sous les eaux après le passage de l’ouragan John. Les pluies torrentielles ont provoqué des inondations et des glissements de terrain qui ont emporté de nombreuses maisons. Au moins cinq personnes ont été tuées, une à Acapulco et quatre dans les montagnes environnantes, a indiqué le président Andres Manuel Lopez Obrador vendredi matin, reprenant le bilan de la veille. Des médias locaux ont fait état d’un nombre de victimes plus élevé. Selon la chaîne de télévision Milenio, 13 personnes sont mortes dont 5 enfants.
Je commençais à reconstruire, à réparer des choses. Mais voilà que cette tempête arrive et ça recommence.
Je commençais à reconstruire, à réparer des choses. Mais voilà que cette tempête arrive et ça recommence.
Josefina Perez, une habitante d’Acapulco
Devant les rares supermarchés encore ouverts, les habitants sont en colère. « Ça fait cinq jours qu’il pleut. On est désespéré », lance une mère de famille dans la vidéo ci-dessus. Il faut dire que ces images sont quasiment identiques à celles d’Acapulco il y a un an. La ville était alors dévastée par l’ouragan Otis. Des vents ultra-violents, jusqu’à 270 kilomètres heure, avaient éventré des immeubles.
Onze mois plus tard, la catastrophe se répète. « Ma maison a été à moitié détruite l’an dernier. Là, je commençais à reconstruire, à réparer des choses. Mais voilà que cette tempête arrive et ça recommence », se désole Josefina Perez, une habitante d’Acapulco. Selon les climatologues, ces événements ne sont pas plus fréquents, mais ils sont plus violents.
Les villes côtières comme Acapulco vont donc devoir s’adapter. Selon les autorités mexicaines, plus d’un millier de personnes vit dans des hébergements d’urgence.
