- Invité ce dimanche sur LCI, Roland Lescure espère que la majorité des parlementaires « seront prêts à faire des efforts ».
- Les députés doivent voter mardi le budget de la Sécurité sociale.
- Un texte qui n’est « pas idéal » mais indispensable, explique le ministre de l’Économie.
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Lecornu II : le nouveau gouvernement à l’épreuve du budget
Roland Lescure veut « passer à autre chose
« . Invité ce dimanche sur LCI, le ministre de l’Économie s’est exprimé avant le vote, mardi prochain, du budget de la Sécurité sociale. Un texte qui n’est pas « idéal
« , selon le ministre, lequel défend cependant le compromis trouvé sur les rangs de l’Assemblée nationale.
« J’aurais préféré que le déficit soit plus contenu, mais l’alternative aurait été pire
« , a estimé Roland Lescure. Et de le reconnaître : « Si un compromis ne fait pas mal, ce n’est pas un compromis. (…) J’espère que la majorité des parlementaires seront prêts à faire ces efforts qui font mal, mais l’alternative serait pire
. »
C’est un budget de compromis
C’est un budget de compromis
Roland Lescure
« Ce n’est pas un budget idéal mais il faut le voter, on a beaucoup travaillé, avec des débats longs et fastidieux. On doit voter ce budget pour passer à autre chose, sinon les comptes de la Sécu seront hors contrôle
« , a poursuivi le locataire de Bercy. « J’aurais préféré plus d’économies de dépenses mais elles n’ont pas été votées. Nous avons proposé des amendements qui ont été rejetés. J’aurais préféré un déficit plus contenu, mais c’est un budget de compromis.
«
Après avoir adopté vendredi le volet recettes du budget de la Sécurité sociale, l’Assemblée nationale doit se prononcer mardi sur l’ensemble du texte. Le scrutin reste très incertain au vu des divisions, jusqu’au sein de la fragile coalition gouvernementale.
« Ce budget ne m’enchante pas mais l’alternative est bien pire. Passons à autre chose, le monde va à 100 à l’heure, il faut investir dans l’avenir
« , a continué Roland Lescure. Et si une majorité des députés refusent ? « Si ce budget n’est pas voté, il faudra continuer le boulot
« , prévient d’ores et déjà le ministre. Ce dernier exclut au passage tout départ de Sébastien Lecornu : « Je ne pense pas qu’une démission du Premier ministre n’arrange quoi que ce soit à l’affaire. Au fond, il a plutôt bien fait le boulot, les gens le reconnaissent. Si certains veulent le censurer, très bien. Mais je ne sais pas quelle serait l’alternative.
«




