À Tourrette-Levens, dans les Alpes-Maritimes, un bloc de pierre de près de quatre tonnes s’est décroché de la falaise, heureusement de nuit.
Il a dévalé jusque dans une salle de classe d’école primaire.
Une équipe de TF1 s’est rendue sur place.
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Le 13H
Un énorme bloc de roche de près de quatre tonnes, encastré dans une salle de l’école de Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes). Il s’est décroché de la falaise dans la nuit du 23 au 24 janvier. « C’est depuis cette falaise, là-haut, que le rocher est parti. On voit les ouvriers qui travaillent », indique le maire de la commune, Bertrand Gasiglia, dans le reportage du JT de TF1 en tête de cet article. « Il a dévalé la pente, et il a pénétré dans la salle d’animation en fracassant la vitre », décrit l’élu. Des dégâts découverts par le personnel le lendemain matin.
Ce mardi, les parents d’élèves sont encore sous le choc. « On a tous eu peur, et on s’est dit ‘s’il n’y en a qu’un qui est tombé, par chance, on a évité un drame, parce que c’est tombé dans la nuit’. Mais si c’était tombé dans la journée… », réagit l’une d’entre eux, sourcils froncés. « C’est inimaginable. On n’aurait jamais cru ça », renchérit une autre dans le reportage de TF1 ci-dessus. « Ça nous a fait peur. Mais l’école a bien géré pour le coup. Ils ont tout réorganisé en quelques jours, donc ça s’est bien passé pour les enfants », souligne une autre mère rencontrée devant l’établissement.
300 élèves déplacés temporairement
L’aile où a atterri le rocher étant désormais fermée, près de 300 enfants ont été déplacés dans la salle des fêtes et d’autres bâtiments communaux. Des travaux sont en cours pour sécuriser la falaise, et ainsi permettre aux élèves de réintégrer au plus vite leur classe. « Ils consistent à purger ce qui peut être purgé, et surtout, à poser des filets afin de stabiliser le massif, et éviter qu’il y ait d’autres chutes de pierre. C’est la commune qui doit engager les frais. On est déjà à plus de 50.000 euros de travaux », indique le maire de Tourrette-Levens, scrutant le nuage de fumée qui se dégage du chantier.
La pierre sera bientôt désintégrée à l’aide de petits explosifs. Le but ? La rendre plus légère, et enfin l’évacuer de l’établissement. Si tous les risques sont écartés, les élèves pourront réintégrer leur classe d’ici à trois semaines.