mardi, juillet 2

Longtemps considéré comme la musique du diable, le heavy metal a toujours été un courant artistique extraordinairement propice à l’imagination et la créativité des artistes. Il est né à une époque de révolte, la fin des années 1960, où le rock s’est fait militant, jouant un rôle central dans les manifestations contre le Vietnam. Les musiciens se sont aussi inspirés d’autres formes d’art, créant leurs propres mythologies où se mêlent religion et occultisme, terres dystopiques et ouvertes sur un monde nouveau.

Même s’il reste ignoré, voire abhorré, dans une large frange de la population – particulièrement en France –, le metal jouit désormais d’une reconnaissance incontestable dans les cercles culturels. On le célèbre au festival Hellfest de Clisson qui, depuis sa création officielle en 2006, a contribué à remettre ce genre musical sur le devant de la scène, montrant à ses détracteurs son rôle clé dans l’histoire de la musique rock – sans lien aucun avec des rituels sataniques.
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Et à Paris, on consacre le metal à travers la spectaculaire exposition « Diabolus in Musica »* (qui est également le titre d’un album du groupe Slayer en 1998). Inauguré en avril, prolongé jusqu’au 29 septembre, cet événement immerge ses visiteurs dans un univers foisonnant aux nombreux rituels et dans sa riche histoire, au travers notamment de plus de quatre cents objets offrant un aperçu inédit de […] Lire la suite

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