dimanche, octobre 6

« Je viens en homme libre » : François Ruffin dit vouloir créer une « maison commune » à gauche, au-delà des partis

Parlant des députés du camp présidentiel, François Ruffin, député réélu de la Somme,
a estimé sur France 2 qu’« il faut qu’ils entendent qu’ils ont agi avec brutalité à l’égard du pays et que maintenant il s’agit de trouver le chemin qui permette de le réconcilier » et les appelle « à ne pas s’opposer » au rétablissement de l’impôt sur la fortune, à l’instauration d’un référendum d’initiative citoyenne et à l’abrogation de la réforme des retraites.

L’impôt sur la fortune est devenu impôt sur la fortune immobilière en 2018 tandis que la réforme des retraites a été adoptée par le Parlement via l’usage 49.3 auquel avait eu recours l’ancienne première ministre d’Elisabeth Borne. Quant au référendum d’initiative citoyenne, cette aspiration des « gilets jaunes » a été balayée car de nature « à remettre en cause la démocratie participative », avait estimé Emmanuel Macron.

Alors qu’il a annoncé qu’il ne siégerait pas au sein du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, le député de la Somme a assuré que « [s]a famille politique, c’est la gauche » tout en esquivant les questions précises sur son avenir personnel, les discussions en cours au sein du NFP, la perspective d’un nouveau premier ministre ou sur l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale.

François Ruffin a, à la place, insisté sur son souhait de voir émerger une « maison commune » à gauche, au-delà de la sphère politique – « le front populaire, pour moi, ce ne sont pas que des institutions, ce ne sont pas que des ministères, ce n’est pas que l’Assemblée » – et en appelant à ce que « les gens soient acteurs de leur vie ».

« Ce n’est pas un parti politique, cette maison commune ? », lui a demandé Caroline Roux. « Non », a glissé le député avant d’imaginer, sur le modèle des coopératives ouvrières ou agricoles, « une coopérative politique qui permettrait qu’un homme [égal] une voix, qui permettrait que l’on avance ensemble et qu’on fasse cause commune ». « Je viens en homme libre », a-t-il lancé.

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