,Olaf Scholz s’est officiellement lancé lundi dans la campagne des élections législatives après avoir été désigné à l’unanimité par la direction du du parti social-démocrate (SPD). Le chemin s’annonce difficile pour le chancelier allemand alors que les sondages ne créditent le SPD que de 15 % des intentions de vote.
Olaf Scholz se lance dans la bataille pour un second mandat. Le chancelier allemand, investi chef de file de son parti de centre-gauche aux élections législatives anticipées de février, s’est officiellement engagé lundi 25 novembre dans une campagne électorale qui s’annonce périlleuse étant donné son impopularité.
« Nous voulons arriver en tête, être le premier parti » à l’issue du scrutin législatif du 23 février, a déclaré lors d’une conférence de presse l’imperturbable dirigeant de 66 ans. La direction du parti social-démocrate (SPD) l’a désigné plus tôt « à l’unanimité » comme son candidat, faisant bloc malgré de récente dissensions internes et des sondages qui le donnent largement perdant.
La tâche s’annonce titanesque pour le parti plus vieux parti d’Allemagne, crédité d’environ 15 % seulement des intentions de vote. L’opposition conservatrice CDU-CSU recueille plus du double (33 %), et le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) le devance avec 18 %.
Le chancelier dit aussi vouloir se battre pour garantir les retraites, sujet crucial dans une Allemagne vieillissante.
Avec AFP
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