jeudi, octobre 17

Est-ce un retour progressif à la normale? La préfecture de Martinique a annoncé que « la nuit du 16 au 17 octobre a été calme sur l’ensemble du territoire ». Les deux précédentes nuits n’avaient pas été émaillées par des violences, avait déjà expliqué la préfecture. Malgré ces signes d’apaisement, le couvre-feu, de 21 heures à 5 heures, reste en vigueur jusqu’au 21 octobre.

Depuis début septembre, la Martinique est le théâtre de violentes manifestations. Au cœur des revendications: le coût de la vie sur l’île: selon les données de Insee, les prix des produits alimentaires seraient 40% plus chers en Martinique qu’en France métropolitaine en 2022.

Les négociations n’ont toujours pas abouti

« Les équipes continuent à être mobilisées au nettoyage des voies de circulation. Les forces de sécurité intérieure restent présentes, afin de prévenir l’installation de nouveaux barrages et sécuriser les biens et les personnes », détaille la préfecture dans son communiqué.

Les négociations se poursuivent autour d’une baisse du prix des produits de première nécessité sur l’île. Les discussions se concentrent sur les mesures de régulation des prix des produits de première nécessité.

Ce mercredi, l’État a annoncé avoir signé un accord, notamment avec les distributeurs, pour baisser de « 20% en moyenne » les prix de l’alimentaire en Martinique, théâtre depuis septembre d’une mobilisation contre la vie chère. Mais l’accord n’a pas été signé par le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC). Ce collectif, à l’origine de la mobilisation depuis le 1er septembre, a claqué la porte des négociations et appelé à « poursuivre le mouvement ».

Article original publié sur BFMTV.com

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