dimanche, octobre 20

Des dizaines de manifestations contre les violences sexistes et sexuelles se sont tenues en France, samedi 19 octobre. Les mouvements féministes se sont rassemblés devant les Palais de Justice partout dans le pays à Lyon, Nice, Toulouse, Rennes ou encore Paris.

Gisèle Pélicot, Charlotte Arnould, Coline Berry, Julie, Sarah… Ce sont des dizaines de noms et prénoms de femmes que Mélanie a écrit à la main sur une petite pancarte. Et juste au-dessus, le mot « Merci » écrit en lettres capitales. Un mot rarement adressé à des victimes de violences sexuelles.

« Merci à ma mère, à ma copine, à ma grand-mère, à toutes celles qui affrontent la justice. Ce n’est pas simple, aujourd’hui, d’affronter la justice. Parce qu’il y a la justice, la police, l’État, la presse… Et c’est toujours, toujours la femme qui aura provoqué le crime qu’elle subit », explique Mélanie au micro d’Amélie Beaucour pour RFI.

« Quand on voit les propos que les accusés osent tenir aujourd’hui, on se dit qu’on en est encore loin. On est là aujourd’hui, avec les associations féministes, et on espère que la force de Gisèle Pélicot, qui a demandé un procès public, permettra de faire évoluer les mentalités. »

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