mercredi, janvier 8

Déjà compliquées, les relations entre les deux pays connaissent une nouvelle escalade après la publication d’un communiqué accusant Alger d’ingérence et de complicité avec les terroristes qui sévissent au Mali, la semaine dernière, à Bamako. Si, en Algérie, l’exécutif n’a pas officiellement réagi, plusieurs parlementaires sont montés au créneau ces derniers jours pour dénoncer ces accusations.

À la suite des accusations formulées contre l’Algérie par la junte au pouvoir à Bamako la semaine dernière, plusieurs personnalités proches du pouvoir ont pris la parole ces derniers jours à Alger pour dénoncer des accusations violant toutes les normes diplomatiques et menacer de prendre, cette-fois, des « mesures fermes » à l’encontre du Conseil militaire malien.

Le député Abdelkader Bengrina, qui président le mouvement al Bina, a ainsi fustigé une « transgression dangereuse des normes diplomatiques » par le Mali, avant d’évoquer sa « réaction non fondée » consécutive aux refus du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, de qualifier de « terroristes » les mouvements séparatistes touareg du nord du Mali signataires de l’accord de paix d’Alger de 2015, dont Bamako s’est retiré il y a un an.

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