Invitée de « Bonjour ! La matinale TF1 » ce vendredi, Mathilde Panot a fustigé la composition probable du gouvernement de Michel Barnier.
La cheffe du groupe LFI à l’Assemblée nationale regrette « une extrême droitisation de la Macronie ».
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Le Premier ministre Barnier face au casse-tête de la formation d’un gouvernement
Plusieurs noms potentiels du futur gouvernement de Michel Barnier ont filtré. Et ils sont loin de faire l’unanimité, notamment à gauche de l’échiquier politique. Invitée de « Bonjour ! La matinale TF1 » ce vendredi 20 septembre, Mathilde Panot a fait part de son dépit quant à la tournure que prennent les tractations pour déterminer le nom des prochains ministres. « Comme beaucoup de gens aujourd’hui, je le crois, je suis en colère. En colère de voir que nous avons un gouvernement qui s’annonce qui recyclerait tous les perdants des élections », fustige-t-elle, rappelant que « la Macronie a été désavouée dans les urnes par trois fois, y compris lors de la très forte mobilisation du peuple français lors des dernières législatives ». « Ce qui nous pose problème, c’est que l’on ne respecte pas le suffrage universel, lequel a donné le plus de députés à la coalition du Nouveau Front populaire », martèle-t-elle.
Plus précisément, la cheffe de file de La France insoumise à l’Assemblée nationale « perçoit, dans les noms qui sont donnés pour l’instant, une extrême droitisation de la Macronie, qui est très inquiétante ». « Ça va être le gouvernement de la Manif pour tous, avec Mme Vautrin, M. Retailleau, Mme Laurence Garnier », tance-t-elle. Selon l’élue, le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, pressenti pour prendre l’Intérieur, aurait même « fait preuve de racisme à certains moments, notamment au moment des révoltes urbaines après la mort de Nahel ».
Par conséquent, la représentante de la 10ᵉ circonscription du Val-de-Marne appelle à une « mobilisation massive » ce samedi, lors des manifestations à l’initiative des organisations de jeunesse et de diverses associations. « J’invite toutes celles et ceux qui veulent défendre la démocratie à s’y rendre pour refuser qu’on vole une élection », souligne-t-elle. Reste à voir si ces rassemblements auront lieu avant ou après l’officialisation du prochain gouvernement.
