samedi, décembre 27

  • Plus de 400 femmes appellent l’Iran à libérer Zahra Tabari.
  • Cette militante risque la peine de mort dans son pays pour avoir manifesté pour les droits des femmes.
  • Élisabeth Badinter figure parmi les signataires.

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La Matinale

Plus de 400 femmes du monde entier ont réclamé à l’Iran, mardi 23 décembre, la libération de la militante Zahra Tabari, qui risque la peine de mort dans son pays pour avoir manifesté pour les droits des femmes. L’alerte a été donnée par une lettre écrite par des opposants politiques au régime iranien. 

« Nous exigeons la libération immédiate de Zahra et nous appelons les gouvernements du monde entier à se solidariser avec les femmes iraniennes dans leur lutte pour la démocratie, l’égalité et la liberté« , indique la lettre. Parmi les signataires, on retrouve Ioulia Timochenko, l’ex-Première ministre ukrainienne ; mais aussi Micheline Calmy-Rey, ancienne présidente suisse ou encore  la Française Élisabeth Badinter. 

Zahra Tabari a été condamnée à mort en octobre, à l’issue d’un « simulacre de procès de dix minutes, tenu par visioconférence sans la présence de son avocat« , selon l’association Iran 1988, pour avoir brandi lors d’une manifestation une banderole sur laquelle il était écrit « Femmes, Résistance, Liberté », un slogan inspiré du « Femmes, Vies, Liberté » apparu lors des manifestations de 2022.  

Depuis plusieurs années, la répression se durcit en Iran. En mars dernier, une chanteuse iranienne s’est fait arrêter pour avoir chanté sur scène. Elle était seule mais entourée de plusieurs hommes. Même sanction pour une autre artiste qui a publié un clip sur YouTube où elle ne portait pas le hijab et où ses épaules étaient découvertes. 

Selon diverses organisations non gouvernementales, 40 femmes ont été exécutées en 2025 en Iran. 

Thibault JEANNIN

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