Les sardines de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) jouissent d’une réputation qui n’est plus à faire.
Le JT de TF1 s’est rendu sur place pour s’en rendre compte.
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Les artisans de nos régions
Pas question, pour la touriste rencontrée par nos journalistes, de repartir de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) sans avoir refait son stock de sardines. « Je prends beaucoup d’assortiments parce que ça me permet de gouter différents parfums », explique-t-elle dans le reportage du JT de TF1 visible en tête de cet article. Un homme, lui, précise vouloir « ramener un truc typique du coin. Et en plus c’est joli et c’est bon. »
Un pas dans la boutique L’Atelier de la sardine, et nos sens sont chatouillés. « On a toujours le citron, le piment, le poivron, la tomate, le basilic, puisque les clients aiment beaucoup ça. Mais on a une tendance qui est partie sur l’algue », détaille Sophie Domenech, la responsable du magasin.
Près de 3000 tonnes de sardines sont pêchées à Saint-Gilles-Croix-de-Vie chaque année
Chaque année, les dessins qui ornent les boites sont créés par des peintres de la région. Une conserve coûte environ 5 euros, presque trois fois plus qu’en grande surface. Mais certains sont prêts à y mettre le prix. « Nous avons des collectionneurs, on appelle ça des puxisardinophiles, et chaque année, ils viennent chercher leurs millésimés », poursuit Sophie Domenech.
Tout commence au port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Chaque jour, des bateaux reviennent par paire, chargés de sardines. Il suffit de surveiller les mouettes, car l’horaire n’est jamais le même. Près de 3000 tonnes de sardines sont pêchées à Saint-Gilles-Croix-de-Vie chaque année. La saison s’étend de fin avril à octobre.
La majeure partie est ensuite mise en boîte dans la dernière conserverie de sardines de Vendée. Un travail manuel comme autrefois. En effet, la sardine fraîche est tellement minutieuse et fragile que les machines l’abîmeraient, comme l’explique une conductrice de ligne à la conserverie.