mardi, décembre 16
Une exploitation située dans un périmètre d’élevages bovins présentant des suspicions de contamination à la dermatose nodulaire contagieuse, à Saint-André (Haute-Garonne), le 14 décembre 2025.

Ils ont suspendu week-end et congés pour commencer à vacciner les vaches de leur secteur dès vendredi 12 décembre. Ce n’est pas une mince affaire, on le comprend tout de suite. « Nous sommes cinq vétérinaires au cabinet et, rien que parmi les fermiers qui sont nos clients habituels, nous avons 4 000 bêtes de 0 à 15 ans à vacciner, a commencé à comptabiliser le premier. Nos confrères du Fousseret en ont 10 000. On peut y arriver en dix jours. Mais la ministre parle de vacciner 1 million de bêtes et, pour que cela soit efficace, il faut que 80 % de la population bovine soit vaccinée, disons à Noël. »

Son associé, lui, a sorti du réfrigérateur une petite bouteille étiquetée « Bovilis Lumpyvax-E », ce vaccin contre la dermatose nodulaire contagieuse conçu en Afrique du Sud et distribué par le laboratoire américain MSD Animal Health, que tous les vétérinaires de Haute-Garonne ont reçu en urgence ces derniers jours.

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