Au lendemain de son arrivée en France, Paul Watson s’est rendu place de la République à Paris, ce samedi 21 décembre.
Lors d’une prise de parole, le militant a maintenu son engagement contre la chasse à la baleine, après plusieurs mois de détention au Danemark.
L’ancien Premier ministre Michel Barnier était également présent lors de ce rassemblement.
Le militant écologiste n’a pas perdu de temps. Au lendemain de son arrivée en France, quelques jours après la fin de sa détention au Danemark, Paul Watson s’est rendu place de la République, à Paris. Il y a accordé un point presse, en marge d’un événement organisé pour célébrer sa libération, où l’ancien Premier ministre Michel Barnier s’est rendu. L’occasion pour l’ardant défenseur des baleines de réaffirmer son engagement dans ce qu’il définissait comme le combat de sa vie.
« Nous allons continuer nos missions. On s’opposera à la chasse baleinière de l’Islande et, si le Japon tente de retourner dans le sanctuaire baleinier antarctique, nous serons là », a-t-il déclaré aux médias.
Heureux de savoir Paul Watson à nouveau parmi les siens, libre de continuer son action pour la protection de la biodiversité marine et pour l’environnement. @SeaShepherdFran @hugoclement pic.twitter.com/UqRRQrv7jN — Michel Barnier (@MichelBarnier) December 21, 2024
« Nous allons mettre un terme à la chasse baleinière dans le monde, d’une manière ou d’une autre. Il faut qu’on apprenne à vivre en harmonie avec toutes les espèces qui partagent le monde avec nous », a affirmé le militant américano-canadien de 74 ans. Pressé de « passer Noël avec (ses) enfants » et de voir ses petits-enfants pour la première fois depuis six mois, il a assuré qu’il souhaitait poursuivre son action militante.
« C’est ma priorité, mais nous reviendrons en mer », a-t-il promis. L’association Sea Shepherd « a un bateau aux Bermudes, qui ira en Islande au mois de juin prochain. On a aussi un bateau en Australie prêt à retourner dans le sanctuaire antarctique si le Japon y va ».
Paul Watson a également été interrogé sur un éventuel message à destination du gouvernement japonais, alors que le fondateur de Sea Sheperd était détenu suite à l’émission d’une notice rouge d’Interpol par le Japon. Le défenseur des baleines a répondu que le pays devait « obéir aux lois internationales. Tuer les baleines dans un sanctuaire baleinier international est illégal. (…) On ne proteste pas contre la chasse baleinière du Japon. On demande simplement à ce que (ce pays) respecte la loi ».