vendredi, novembre 15

Certaines personnes remarquent que les festivités de Noël commencent trop tôt.
Dès le 1ᵉʳ novembre, les magasins proposent des calendriers de l’avent et les rues commencent à s’illuminer.
Le décryptage de Benjamin Muller dans Bonjour ! La Matinale TF1.

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Bonjour ! La Matinale TF1

« It’s time ! ». C’est ainsi que chaque année, au 1ᵉʳ novembre, au lendemain d’Halloween, Mariah Carey donne le coup d’envoi de la saison de Noël. Vous l’avez d’ailleurs sans doute déjà remarqué, la France plonge déjà dans l’ambiance kitsch des fêtes de fin d’année. Noël commence-t-il trop tôt ? Le décryptage de Benjamin Muller dans Bonjour ! La Matinale TF1 (nouvelle fenêtre).

Noël en novembre

Dans les magasins, on retrouve déjà les calendriers de l’avent, les futurs cadeaux et les décorations de Noël. Certaines villes commencent à installer illuminations et guirlandes dans les rues. Peut-être même que votre ville a déjà sorti de sapin de Noël, comme à Strasbourg par exemple. Si les enfants (petits et grands !) adorent l’ambiance féérique qui accompagne les festivités de Noël, chez certains cette effervescence provoque plutôt de l’angoisse. On appelle ça la natalophobie et c’est un phénomène assez courant puisqu’un adulte sur deux est angoissé par Noël. Ce trouble anxieux provoque de l’irritabilité, du stress, mais aussi des troubles digestifs.

Noël source d’angoisse et de déprime

Les sources de cette anxiété sont nombreuses. Certaines personnes n’aiment pas les fêtes ou les conventions sociales, cela peut renvoyer à la solitude, surtout quand on n’a pas de famille, les difficultés financières, le souvenir d’un deuil ou d’un événement traumatique associé à cette période de l’année. Qui dit fête de fin d’année, dit repas de famille et pour certaines personnes, la préparation de ce fameux repas est une source de stress. « Entre novembre et janvier, je reçois des patients venus exclusivement pour ça. Certains ont des problèmes de sommeil, des angoisses, d’autres mangent moins », explique Fanny Jacq, psychiatre et directrice Santé mentale chez Qare, au Figaro. « Il y a cette pression sociale énorme autour des fêtes de fin d’année. On doit être heureux, entouré, on ne doit pas être seul ».

Ne pas aimer Noël est parfois difficile à avouer, cela peut d’ailleurs ajouter de la culpabilité. Toutefois, il n’y a pas de honte à ressentir. L’important est de ne pas se forcer à faire des choses que l’on n’aime pas. Il ne faut pas hésiter aussi à en parler à ses proches, afin de trouver un terrain d’entente. « Voilà ce que je peux conseiller : oser s’affirmer et poser des limites« , déclare Fanny Jacq. Cela ne fera pas de vous un Grinch pour autant. Quant aux illuminations de Noël, dites-vous qu’elles apportent un peu de luminosité dans le ciel gris et morose du mois de novembre !


Sabine BOUCHOUL | Chronique : Benjamin MULLER

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