vendredi, novembre 29

POLITIQUE – « Je présenterai mes excuses », mais… Le député Les Démocrates (MoDem) Nicolas Turquois est revenu ce vendredi 29 novembre sur l’incident de la veille au sein de l’hémicycle. Alors que les débats s’échauffaient pendant la niche parlementaire de la France insoumise sur l’examen de l’abrogation de la réforme des retraites, l’élu de la Vienne a failli en venir aux mains avec d’autres collègues. Un geste qu’il « regrette » mais qu’il justifie par « les méthodes » de LFI.

Pour La France insoumise, la journée de niche parlementaire a tourné au pugilat à l’Assemblée – REPORTAGE

Dans la soirée, les huissiers de l’Assemblée nationale ont dû intervenir pour escorter Nicolas Turquois hors de l’hémicycle. L’élu avait alors pris à partie le socialiste Mickaël Bouloux. Au micro de BFMTV, il a expliqué avoir été ciblé par la France insoumise pour avoir déposé 85 amendements visant à bloquer leur proposition de loi pour abroger la réforme des retraites. « Depuis deux jours, une liste de députés a été largement diffusée par les réseaux de La France insoumise, y compris envoyée à mes proches. Que j’assume en responsabilité mes décisions politiques c’est une chose, qu’on mette la pression sur les proches en est une autre », a-t-il dénoncé sur BFMTV.

Il raconte s’en être ouvert au socialiste Mickaël Bouloux, assis à ses côtés et qui « connaît personnellement » ses proches. « Je lui ai demandé ce qu’il en pensait, il m’a dit qu’il ne partageait pas. Je lui ai dit que ce serait intéressant de le dire, il m’a dit qu’il ne pouvait pas. (…) Le sujet a dérapé à partir de ce moment-là », a ajouté l’élu MoDem.

« Méthodes inacceptables » de LFI

Alors que les députés EPR et alliés ont multiplié les amendements – farfelus – pour empêcher l’examen dans les temps de la proposition LFI sur les retraites, le mouvement mélenchoniste a répliqué avec entre autres une campagne pour « interpeller les députés qui veulent bloquer l’abrogation de la réforme des retraites ! », incluant des visuels à télécharger, avec le visage du député en question et le nombre d’amendements déposés.

« Ce ne sont pas des méthodes démocratiques. On ne fait pas des listes, on ne les envoie pas aux proches de ceux qui essaient de s’engager en politique. (…) Je présenterai mes excuses, j’ai pété un câble comme on peut dire. Mais, poursuit-il, à la base il y a des choses qui sont inacceptables ».

Nicolas Turquois a exprimé ses « regrets » et affirmé qu’« évidemment » il présentera ses excuses à Mickaël Bouloux. Quid d’Antoine Léaument, qui estime avoir failli « se prendre une Beigne » ? « Je n’ai eu aucune volonté de lui asséner une beigne comme il le dit. Il m’a d’abord insulté et donc je suis allé vers lui de façon effectivement dynamique, on va dire ça, pour m’expliquer avec lui », a fait savoir Nicolas Turquois, estimant ne pas devoir d’excuses au député insoumis.

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