- Les deux présidents se sont rencontrés vendredi 17 octobre 2025 au palais de l’Élysée.
- L’entrevue a eu lieu seulement quelques jours avant l’incarcération de Nicolas Sarkozy, prévue mardi 21 octobre.
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Soupçons de financement libyen : Nicolas Sarkozy condamné à 5 ans de prison
Emmanuel Macron a reçu vendredi 17 octobre Nicolas Sarkozy (nouvelle fenêtre), condamné à cinq ans de prison ferme dans l’affaire libyenne, à l’Élysée, a appris le service politique de TF1-LCI, confirmant une information du Figaro
(nouvelle fenêtre). Un entretien qui s’est tenu quatre jours avant l’incarcération de l’ancien président de la République à la prison de la Santé (nouvelle fenêtre), prévue le mardi 21 octobre.
À l’isolement
Reconnu coupable le 25 septembre d’avoir laissé ses collaborateurs préparer un projet de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi, l’ancien président deviendra mardi le détenu le plus célèbre de France. Jamais dans l’histoire de la République française ou de l’Union européenne un ancien chef d’État n’a dormi derrière les barreaux.
À la Santé, Nicolas Sarkozy devrait être installé seul dans l’une des 15 cellules de 9 m² du quartier de l’isolement. C’est le seul moyen d’éviter toute interaction avec d’autres détenus et d’assurer sa sécurité. Il y entrera « la tête haute »
et avec une biographie de Jésus et « Le Comte de Monte-Cristo »,
l’innocent injustement condamné le plus célèbre de la littérature de France, a-t-il confié dimanche au quotidien Le Figaro
.
Ses avocats déposeront immédiatement une demande de mise en liberté. La cour d’appel aura deux mois pour statuer, mais l’audience devrait intervenir plus rapidement. À ce stade de la procédure, le trouble à l’ordre public causé par « l’exceptionnelle gravité des faits »
invoqué par le tribunal correctionnel ne sera plus un critère.
Depuis son appel, Nicolas Sarkozy (nouvelle fenêtre) redevient présumé innocent. En tant que tel, il ne peut être maintenu en détention que si c’est l’« unique moyen »
d’empêcher des pressions sur témoins ou victimes, une fuite ou une récidive, des interactions avec des complices, ou bien d’assurer sa sécurité. Si ce n’est pas le cas, il doit être remis en liberté sous contrôle judiciaire, le cas échéant en l’assignant à résidence avec un bracelet.













