dimanche, octobre 13

“C’est la première fois” que la vice-présidente américaine, âgée de 59 ans, “publie les résultats d’un examen médical”, relève NPR. Selon la radio publique américaine, le rapporte de deux pages indique que Kamala Harris est “en excellente santé” et possède “la résistance physique et mentale nécessaire pour s’acquitter avec succès des devoirs de la présidence”.

Le médecin de la candidate, Joshua Simmons, précise que sa patiente souffre d’allergies saisonnières et d’urticaire, mais qu’elle n’a “aucun antécédent personnel de diabète, d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie, de maladie cardiaque, de maladie pulmonaire, de troubles neurologiques, de cancer ou d’ostéoporose”.

La publication de ce bulletin de santé n’est pas innocente, Kamala Harris cherchant à “l’utiliser pour créer un contraste avec son rival”, âgé de 78 ans, observe NPR.

Aux journalistes qui l’accompagnaient samedi, la démocrate a déclaré que “tous les candidats à la présidence” avaient publié un bulletin médical, “sauf Donald Trump pour ce cycle électoral”. Pour Mme Harris, “il est clair” que Donald Trump et son équipe “ne veulent pas que le peuple américain voie réellement ce qu’il fait et s’il est ou non apte à exercer les fonctions de président des États-Unis”.

Cholestérol et risque d’obésité

Piquée au vif, la campagne de Donald Trump a affirmé samedi que l’ancien président avait publié régulièrement des bulletins médicaux, et qu’ils avaient “tous conclu qu’il [était] en parfaite et excellente santé pour être président”, rapporte The Guardian.

Et son porte-parole, Steven Cheung, a raillé le calendrier de campagne “beaucoup plus léger” de Kamala Harris, qui ne possède pas “l’endurance du président Trump”.

Mais “Trump a refusé à plusieurs reprises de divulguer des informations détaillées sur sa santé au cours de sa vie publique”, note le quotidien britannique. “Par exemple, avant de remporter la course à la Maison-Blanche en 2016, il n’avait fourni qu’un bulletin de quatre paragraphes de son médecin personnel”, assurant qu’“aucune personne élue à la présidence” ne jouirait d’une meilleure santé que lui.

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