samedi, avril 12

La Cité de la Mer à Cherbourg, accueille depuis le 1er avril une exposition étonnante autour des objets du Titanic.
40 ans après la découverte de l’épave, les visiteurs vont pouvoir imaginer ce que fut la vie à bord, avant le naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912.
Parmi les pièces inestimables exposées : un sac en cuir ayant appartenu à William Murdoch, qui a désespérément tenté d’éviter l’iceberg.

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LE WE 20H

Comme par respect pour l’Histoire, les visiteurs baissent instinctivement la voix. Les vitrines de la Cité de la Mer de Cherbourg-en-Cotentin (Manche) accueillent depuis le 1er avril et jusqu’en 2027, 42 objets « inédits » trouvés aux abords de l’épave du Titanic et conservés aux États-Unis. « C’est des objets qui sont montés du champ de débris autour de l’épave, alors il faut savoir qu’on ne récupère aucun objet sur l’épave du Titanic parce que c’est considéré comme une sépulture en fait », explique dans le reportage en tête de cet article, Pierre Contentin, responsable adjoint du service culturel de la Cité de la Mer.

Au moment de son naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 en 1912, le paquebot se casse en deux répandant dans les profondeurs de l’Atlantique une myriade d’objets. Le champ de débris, visible dans la vidéo ci-dessus, s’étend sur deux kilomètres. Depuis les années 80, six expéditions ont permis de récupérer 5500 pièces et parmi les plus attendus. Parmi ceux qui étaient les plus attendus à Cherbourg, figurent des documents toujours lisibles, comme un certificat de mariage ou encore  un morceau de journal et une photo une femme dont on ne connaît pas l’identité, mais dont la silhouette peut encore être distinguée, exposée pour la toute première fois. Retrouvés dans un sac ou dans un portefeuille, voilà ce qui les a sauvés de l’eau de mer.

Capture TF1 – Capture TF1
Capture TF1
Capture TF1 – Capture TF1

Pour des questions d’assurance, Jeffrey Taylor qui travaille pour l’entreprise qui gère les objets du Titanic, est le seul autorisé à les manipuler. Parmi ces autres pièces inestimables issues de l’épave et qui s’exposent pour la première fois en France, comptent aussi un plateau en laiton, un sucrier, une théière, des boutons d’uniforme, une pipe à tabac et un sac en cuir qui aurait appartenu à William Murdoch, un membre d’équipage qui a désespérément tenté d’éviter l’iceberg. « Ce qui est vraiment touchant aujourd’hui c’est de le voir en vrai, on a travaillé essentiellement sur photos et ce qui est intéressant c’est de voir ces dimensions parce que même là, il nous paraît un peu petit », observe Laetitia Louchard, documentaliste.

Cherbourg entretient un lien particulier avec le Titanic, car à l’époque le paquebot y est passé après avoir quitté le port de Southampton en Angleterre : la ville normande était alors son deuxième arrêt, quatre jours avant son naufrage en route pour New York. 113 ans plus tard quasiment jour pour jour donc, des visiteurs ont le privilège de découvrir un nouveau morceau de la tragédie.

La rédaction de TF1info Reportage | D. SITBON, N. CLERC

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