samedi, décembre 20
Le maire du Mans, Stéphane Le Foll (Parti socialiste), lors de l’édition 2025 des 24 Heures du Mans, le 14 juin 2025.

Le conseil municipal est quasiment monochrome au Mans : la droite et l’extrême droite n’ont obtenu aucun élu en 2020, laissant toute la place à la gauche. L’un des enjeux des élections municipales des 15 et 22 mars 2026 sera donc de redessiner ce paysage face à un favori, le maire socialiste sortant, Stéphane Le Foll, 65 ans.

Ce dernier a officialisé sa candidature mardi 16 décembre. Il affirme se présenter « avec la volonté de poursuivre ce qui a été engagé » et l’envie d’« investir dans l’avenir ». Autour de trois priorités : « le logement, la santé et l’éducation-formation ». Elu maire en 2018 après le décès de Jean-Claude Boulard (Parti socialiste, PS, 2001-2018), réélu aisément au second tour en 2020 (63,14 % des voix), l’ancien ministre de l’agriculture (2012-2017) de François Hollande fait figure de favori à sa succession dans une ville ancrée à gauche depuis 1977.

Six candidatures lui font face, à commencer par une liste ouvertement « anti-Le Foll » portée par d’anciens socialistes et apparentés, le Parti communiste français et Les Ecologistes. Cette liste, qui devrait être menée par la députée de la Sarthe Marietta Karamanli, 61 ans – même si cela n’a pas encore été annoncé – entend proposer une nouvelle façon de gouverner, mettant en avant la « démocratie participative » qui a manqué, selon elle, durant le mandat.

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