vendredi, décembre 19
Le maire d’Arles, Patrick de Carolis, à Arles (Bouches-du-Rhône), le 2 juin 2025.

Patrick de Carolis est « extrêmement serein ». Dans son bureau de l’hôtel de ville d’Arles, l’ancien président de France Télévisions, maire (Horizons) depuis 2020 de la troisième commune des Bouches-du-Rhône, 52 000 habitants, affiche sa confiance à l’approche des municipales. « Je suis très fier de mon bilan, mais je suis candidat à ma réélection parce que je n’ai pas tout fini », assure celui qui a inauguré son local de campagne samedi 13 décembre, devant quelques centaines de soutiens.

A cette occasion, silhouette sanglée dans son pardessus au col mao, Patrick de Carolis a égrené les réalisations qu’il met au crédit de son premier mandat : une dette passée de 108 millions à 85 millions d’euros, un effectif de la police municipale augmenté de 12 à 65 agents, 300 étudiants supplémentaires accueillis dans la ville, ou encore 86 millions d’euros d’investissements structurels – « soit 17 % de plus que la précédente mandature », souligne-t-il. A 72 ans, l’ex-présentateur, dont la prestance reste intacte, ne se sent pas trop vieux pour un nouveau bail. « A cet âge-là, des gens sont premier ministre », balaye-t-il.

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